Les coulisses
Choix du thème :
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« Parler des artistes femmes nous a semblé une évidence, même s’il a fallu affiner le sujet. Nous avions remarqué qu’il y avait peu d’œuvres d’artistes femmes en salle. Quand nous avons visité les réserves du musée et avons vu qu’il y en avait qui méritaient une mise en lumière, nous nous sommes dit : « Pourquoi pas ? ». Finalement, quand nous avons appris que nous fêtions en 2021 le cinquantenaire de l’article de Linda Nochlin « Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grandes artistes femmes ? ». Nous avons su que nous avions fait le bon choix. »
Marianne Duché
Choix des œuvres :
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« La visite dans les réserves du musée était l’opportunité pour nous de découvrir les coulisses d’une institution culturelle. Cela m’a notamment permis de me rendre compte de l’importance que pouvait représenter une collection acquise au fil des siècles. Il a fallu faire un choix drastique face à toutes ces œuvres. Chose qui n’était pas évidente dès l’instant où l’on avait envie de tout sortir de ces réserves. »
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Cédric Maupomé
La recherche :
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La recherche était le moment fatidique où il fallait construire tout le langage de l’exposition et surtout faire résonner les œuvres entre elles - tout autour d’un thème commun. C’est le moment où on se sent libre d’apporter notre interprétation. On met alors en pratique nos années d’études. On se rend compte de la réalité du métier.
Le constat d'état :
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« Le constat d’état des œuvres était un moment assez attendu, puisqu’enfin c’était l’instant où nous découvrions les œuvres physiquement. C’est une chose bien différente que de les voir sur une base de données informatiques. Il y a alors un autre regard et un autre sentiment sur une œuvre quand on la voit pour la première fois. »
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Cédric Maupomé
L'accrochage :
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« Pendant l’accrochage, je me sentais fébrile. J’étais à la fois excitée de voir et de toucher les œuvres et en même temps, un brin stressée à l’idée de faire une erreur. C’était une expérience intéressante. Quand on regarde une exposition, on ne se doute pas de tout le travail derrière l’accrochage. C’est un véritable jeu de précision pour que le résultat s’approche de la perfection ! »
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Marianne Duché
Lors de la conception de l’exposition, nous avons conçu une maquette 3D permettant de mieux visualiser les œuvres dans l’espace. Ainsi, nous pouvions nous faire à l’idée du résultat presque final. Évidemment, le numérique pose certaines frontières qu’il est nécessaire de franchir lors de l’accrochage physique.
Photographies : Cédric Maupomé
Maquette virtuelle : Felix Babault
Conception site web : Cédric Maupomé